Histoire

Selon le Registre d’Anniviers (fac-similé ci-contre), en 1313, les Valaisans buvaient un certain vin cité en tant que “Neyrum”  dont les spécialistes ont supposé qu’il s’agissait d’un vin rouge appelé communément “Vin du pays”, “Landroter” en allemand.

Selon les recherches menées notamment par l’ampélographe  José Vouillamoz sur la base d’analyses ADN, il s’avère que ce cépage  est le fruit du croisement de deux  plants provenant du Val d’Aoste, le Mayolet et le Petit Rouge. Il se pourrait que ce cépage ait été introduit en Valais par les chanoines du Grand-Saint-Bernard qui  faisaient commerce du vin valdôtain .

Dans les années 1970, après avoir failli disparaître sous les assauts du phylloxera, on en retrouve quelques plants dans notre région et sa culture revient d’actualité. On va même changer son appellation “Rouge du Pays” pour un nom plus vendeur : Cornalin.

Aujourd’hui, il est célébré comme le roi du vignoble dans les rouges et il est fortement apprécié en gastronomie.

En raison de sa renaissance dans notre région – marquée notamment par le Temps du cornalin, manifestation organisée par les encaveurs de Flanthey, – le château de Vaas lui a été dédié et une exposition très documentée en présente les caractéristiques. Elle peut être visitée gratuitement.

Qu'en dit-on ?

Pour approfondir votre passion pour le cornalin, voici quelques sites spécialisés :

Swiss Wine Valais

Musée du vin

Swiss wine

VOUS DESIREZ EN SAVOIR PLUS ?

Visitez l'exposition dédiée au cornalin

Au travers de panneaux didactiques, d'images, d'objets, d'interviews, faites connaissance avec ce cépage emblématique du Valais
Vers l'exposition